L’injustice salariale fragilise l’accompagnement des personnes en situation de handicap et leurs familles.

 

Depuis le début de la crise sanitaire COVID19, les professionnels des APEI/Papillons blancs et des associations tutélaires des Hauts-de-France sont mobilisés, font preuve d’initiatives pour maintenir un accompagnement de qualité en dépit de la complexité des conditions.

Le Ségur de la santé a permis la revalorisation salariale des seuls professionnels des hôpitaux et des EPAHD publics. Malgré nos alertes auprès des Départements, de l’ARS et de la commission Laforcade, nous constatons que le gouvernement reste sourd face à nos demandes d’équité salariale. Les professionnels du monde associatif acteurs du social et médico-social sont oubliés.

Aujourd’hui, uniquement 10 métiers du champ du handicap peuvent bénéficier d’une revalorisation des salaires à condition de l’exercer dans certains établissements et services. Cette restriction n’est pas sans conséquence puisque 241 000 professionnels, dont 85 000 accompagnateurs de personnes en situation de handicap sont laissés pour compte. Cette injustice menace nos accompagnements.

Nous ne voulons pas que les accompagnements des personnes en situation de handicap soient fragilisés par des mesures parcellaires et incohérentes. Nous constatons des difficultés de recrutement, de remplacement, des démissions… Nous avons besoin de professionnels de qualité, en nombre, pour garantir un soutien efficient tant en établissement qu’à domicile. Nous avons besoin de tous les corps de métiers.

C’est pourquoi l’Unapei Hauts-de-France demande, avec APF France handicap, l’Apajh, la Croix Rouge Française, la Fehap, Nexem, la Cnape, la Fisaf et l’Uniopss aux conseillers départementaux et aux parlementaires, de réparer cette injustice salariale.

Et vous, êtes-vous

#avecnous ?

Pin It on Pinterest

Share This